©2010 Mélanie Baillairgé, Essence, Exposition Pica à la galerie Yves Laroche.
Quand tu iras chez Yves Laroche, contourne tous les murs et tu risques au fond du corridor de tomber sur Essence.
Le catalogue (voir entrée précédente) lui est sur une table.
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C’est Mikael Baillairgé qui a fourni le mobilier. Beau déséquilibre.
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Ma revue – en bref
Me suis commandé un set de M-A. K. Phaneuf + J-F. Proulx. Des bonbons d’esprit.
Annie Descoteaux a choisi de laisser ses découpes pour du dessin tout aussi érotique. Surprenant venant d’une demoiselle si rangée. dérangée?
Le magazine Vogue, décharné de ses images, c’était bien sympatique. M’a fait pensé à une version similaire où les images avaient été noircies pour laisser le texte. On arrive à voir une poésie dans les fausses rimes.
Le livre Steel this Book a presqu’été volé, sous les encouragements de l’artiste. Essaye de le lire toi aussi sans partir avec. Il est dans un rack à l’entrée.
La partie la plus charnue de l’événement, Palimpsest Magazine, ces 2 tables réunissant le travail d’artistes internationaux – ça c’était fort. Que pour les détails de reliure, ça vaut la peine d’aller faire un tour rue St-Laurent.
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Rencontrer Mélinda.
Melinda Pap, éternelle enragée et pour cause (!) était enragée. Tout quitter, nous laisser avec nos idées vagues et superflues d’envergure internationnale et de «musée de design» alors que nos artisans se crèvent, se meurt, se faillitent ! Voilà dans quel état lamentable la dame va nous quitter, le nez dans notre caca, le regret au bord des lèvres. Il sera bien trop tard pour la pleurer, elle et son engagement, quand elle nous regardera de loin. J’ai entendu parler du Japon, cette fois. Et de la mort – figurée et abstraite.
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Hop.
2 commentaires sur “Essence”
1 octobre, 2010 à 1:01
(musique de Also sprach Zarathustra)
1 octobre, 2010 à 10:57
Vincent, grande bibliothèque du savoir.